Extrait de la note de Robert Sadourny, Phu Le Van et Frédéric
Hourdin, Laboratoire de Météorologie Dynamique.
Le modèle climatique du LMD est bâti, comme tous les modèles de circulation générale atmosphérique, sur la résolution numérique des équations primitives de la météorologie décrites dans de nombreux ouvrages (6). L'analyse présentée ici a été menée sur la nouvelle version de la dynamique du LMD écrite par Phu Le Van (11) sur une formulation de Robert Sadourny. Cette formulation diffère de l'ancienne essentiellement par deux points: dans la nouvelle formulation, la répartition des points en longitude et en latitude peut être changée arbitrairement. L'autre modification porte sur la répartition des points aux pôles3.1.
La coordonnée verticale du modèle est la pression normalisée par sa valeur à la surface: . On utilise en fait aux niveaux inter-couches et au milieu des couches. On note et les coordonnées horizontales:
.
|
(resp. ) est une fonction biunivoque de la longitude (resp. de la latitude ). Ces deux fonctions peuvent être choisies de façon arbitraire dans le modèle LMDZ ce qui permet d'effectuer un zoom sur une région du globe particulière. Une grille de ce type est montrée sur la Figure 3.1. Les variables scalaires (température potentielle , géopotentiel et pression de surface ) sont évaluées aux points correspondant à des couples de valeurs entières . Les variables dynamiques sont décalées par rapport aux variables scalaires en utilisant une grille dans la définition de Arakawa (): le vent zonal est calculé aux points et le vent méridien aux points . La disposition des variables sur la grille est illustrée sur la Figure 3.2.
On utilise en fait les composantes covariantes
( et ) et contravariantes (
et
)
du vent définies par
(3.1) |
(3.2) |
(3.3) |
(3.4) |
(3.8) |
Extrait adapté de Forget et al. [1999]
At high latitude a filter is applied near
the singularity in the grid at the pole
in order to satisfy the Courant-Friedrichs-Lewy numerical
stability criterion without going to an excessively
small timestep. In the original version of the dynamical code
a classical Fourier filter was used, but
we found that because the Martian polar
atmosphere appears to be much more dynamically unstable than the Earth's
polar atmosphere, a more efficient formulation (based on the
grouping of adjacent gridpoints together) was necessary
to avoid numerical instability.
En pratique, la technique suivante est utilisée dans la subroutine nommée groupeun.F :
Extrait adapté de Forget et al. [1999]
In the LMD grid point model,
nonlinear interactions between explicitly resolved scales
and subgrid-scale processes are
parameterized by applying a scale-selective horizontal
dissipation operator
based on an time iterated Laplacian .
For the grid point model, for instance, this can be written
where is the smallest horizontal distance represented in the
model and
is the dissipation timescale
for a st
ructure of scale
.
These operators are necessary to ensure the grid point model
numerical stability.
In practice, the operator is
separately applied to (1) potential temperature, (2) the divergence of
the flow,
and (3) its vorticity.
We respectively use , , and in the grid point model.
Note : En pratique, les valeurs des et de sont réglables et prescrites au début de chaque run dans le fichier de définition du run ``run.def'' (cf. 6.2.2)
Uniquement pour le modèle martien. Adapté de Forget et al. [1999]
In the upper levels a sponge layer is also used in both models
in an attempt to reduce
spurious reflections of vertically propagating waves from the model top.
Unlike the traditional Rayleigh friction formulation,
this operates as a linear drag
solely on the eddy components of the vorticity and divergence
fields and is not scale-selective. The timescales on which it operates
are
typically half a day, 1 day, and 2 days
at the three uppermost levels, respectively.
Note : les valeurs des ``timescale'' de la sponge layer et son extension en altitude sont réglables et prescrites au début de chaque run dans le fichier de définition du run ``run.def'' (cf. 6.2.2)